Programmes

Long terme

Le programme long terme ICYE (6 mois ou 1 an ; 18 – 30 ans ; placement individuel)

Si vous désirez partir 6 mois ou un an,  envoyez nous une demande sur icye@volontariat.org

Le programme long terme est géré en partenariat avec les membres de la fédération ICYE, reconnue par l’UNESCO et présente dans 42 pays sur 5 continents. Les volontaires s’engagent pour une durée de six mois ou d’un an et interviennent pour la plupart dans les domaines social et éducatif. Ce programme centré sur l’échange interculturel vise l’immersion totale du volontaire dans le pays d’accueil pour en connaître la culture de façon approfondie à travers le partage de la vie quotidienne de ses habitants et la pratique d’un travail régulier.

Expérience très enrichissante sur le plan personnel et humain, un volontariat longue durée est également facile à valoriser sur le plan professionnel. Les départs sont organisés chaque année en deux sessions : juillet-août et janvier-février.

Avant toute inscription vous devez prendre contact avec nous. Cela nous permettra de vous présenter le programme et d’évaluer s’il correspond bien à vos attentes. Une fois inscrit(e), vous devez suivre une session de préparation au départ quelques semaines avant le  décollage. Sur place, vous êtes accueilli(e) par le comité national ICYE de votre pays de destination qui est chargé de votre placement au sein d’une association locale, de votre hébergement en famille d’accueil et de votre encadrement tout au long de votre volontariat.

Vous suivez plusieurs séminaires organisés par le comité ICYE : séminaire d’intégration à l’arrivée (où vous recevez entre autres des cours de langue locale), une évaluation de mi-parcours et un bilan final.

Voir tous les projets long terme

Pour plus d’informations sur les destinations et les projets, vous pouvez également consulter le site de la fédération : www.icye.org

pour en savoir plus notre brochure

dossier d’inscription

L'harmonie du volontariat

Je suis arrivée au Kenya en août 2016 pour un an de volontariat. Je devais initialement travailler dans un orphelinat à Nairobi mais mes plans ont été changés et j’ai finalement travaillé dans la campagne de Kisii comme professeur d’anglais. Malgré ce changement, mon enthousiasme pour cette année était le même, j’étais très motivée et vraiment prête à débuter l’aventure.

Quand ma vie à Kisii a commencé, j’ai appris que ce serait non seulement une nouvelle expérience pour moi, mais aussi pour les personnes avec qui je partageais ma vie. Dans cet endroit si rural et excentré, beaucoup de personnes locales n’avaient jamais vu de personne blanche auparavant et n’avaient jamais été non plus exposées à la société occidentale. Ils étaient vraiment intrigués par moi et voulaient en connaitre plus sur ma vie aux Etats-Unis et comment cela différait de leur vie à Kisii. Ils m’ont non seulement enseigné énormément de leur culture et leurs normes sociétales, mais je leur ai aussi enseigné un peu de la société d’où je venais. A travers l’échange de ces aspects culturels avec les personnes de mon village, nous avons tous agis comme agents du changement social en appliquant ce que nous apprenions les uns des autres dans nos vies de tous les jours.

Au bout de 6 mois, j’ai voulu changer de projet et vivre dans un autre endroit du Kenya pour découvrir les différences culturelles entre les régions du pays. J’ai déménagé dans un bidonville dans le comté de Nairobi, travaillant comme enseignante et thérapeute dans une école de déficients physiques. La vie était très différente comparé à ma vie à Kisii. J’étais désormais en train de vivre près de la capitale. Tout était différent d’où je venais. Je devais m’y habituer. Mais néanmoins j’ai vraiment adoré aussi cette deuxième partie de l’année. Pour travailler avec des enfants handicapés j’ai vraiment dû me reposer sur mon équipe et sur d’autres membres du staff, pour m’aider à prendre soin de ces enfants, qui étaient plus fragiles que la plupart de ceux de leur âge. Devoir travailler tous ensemble nous a apporté une forte cohésion, une harmonie parmi les différentes cultures sur le lieu de travail.

J’ai travaillé non seulement avec d’autres Kenyans mais aussi avec un volontaire Suisse. Entre les cultures européenne, américaine, et kenyane il y avait beaucoup de challenges au niveau de la communication, du professionnalisme et ce qui est ou non apprécié, que nous avions à dépasser. En surmontant tous les problèmes et les obstacles que nous avons rencontrés mon équipe et moi-même, nous sommes devenus une source de force qui m’a montré que quelque soit notre origine, tous les humains ont des similarités et sont capables de créer et de partager des expériences et des souvenirs ensemble.

Etre  capable d’obtenir ce sens de l’harmonie avec des gens que l’on connaît depuis seulement quelques mois dans plein d’endroits du Kenya m’a montré comment le volontariat est un moyen de s’ouvrir et en conséquence un moyen de créer un lien entre les hommes à travers la tolérance des différences culturelles. En bref, mon expérience au Kenya c’était un fort mélange d’émotions positives et négatives, de perte et de gain, et de façon plus importante, des leçons et des enseignements que je ne perdrais pour rien au monde.

Mélanie Gettler, volontaire américaine aux Etats-Unis

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